AMARAL&
BARTHES
JANVIER
JANVIER
HITAUMI HARIGAYA

FÉVRIER
MARS




L'exposition "Bult in" sera ouverte tout le week end du 11 et 12 mars
L'artiste est un communicateur, un être entier qui donne à voir; Hitaumi Harigaya s'y emploie, elle fait traverser les frontières à ses "Genèses" empreints de philosophie, de rêves et de mémoires. Son œuvre vit dans et pour la nature, entre mouvement et immobilité, proximité et distance, intérieur et extérieur.
«Artiste plasticienne japonaise, je travaille et vis au Japon depuis 2003, date à laquelle j'ai mis en place des projets d'installations de mes œuvres monumentales en milieu naturel protégé.
La préparation de ces expositions extérieures demande environ quatre ans au Japon pour obtenir toutes les autorisations.
En 2007, réalisation des deux installations monumentales de «Descendre vers le sud» dans la dune du Parc national de Tottori, Tottori Préfecture ainsi que le parc régional de Grotte de Shizushi de Kyoto, la ville de Kyotamba, comme si c’était la vie issue de l’océan qui monte à la terre et descend vers le sud.., l'importance de ce concept était de laisser la trace de mes œuvres « les genèses » évoluant, donc sur deux lieux différents et simultanés du nord au sud.
En 2011, je coorganisais avec une structure française de l'Hérault le Centre Local d'Art Contemporain un festival d'art «La mer, le souffle, la Genèse» regroupant des artistes japonais et français sur l'île de Sarushima de Yokossuka, île protégée non habitée du golf de Tokyo. Cette collaboration me permit de me consacrer entièrement à l'installation de mes genèses en travaillant toujours sur le thème «la coexistence des oppositions».
Artiste plasticienne et fondatrice gérante de Bateau Alternatif d'Art
Membre actif de l'Association d'Artiste Japonais.
Née 29 Août 1947 à Tochigi Japon
Diplômée du cour de design et d' histoire «d'Inchibald school of design,» Londres 1971
Vit et travaille au Japon depuis 2003
E mail: hitaumi@amber.plala.or.jp
https://sites.google.com/site/hitaumiharigayalandartcom/





Le chuchotement de la seconde
Amaral & Barthes
Le duo d’artistes marseillais Amaral & Barthes est en résidence durant tout le mois de janvier au sein du Lycée Jean Jaurès de Saint-Clément-de-Rivière. Ils ont installé un atelier ouvert au cœur de l’établissement pour leur nouveau projet «le chuchotement de la seconde» : créer de la musique avec de simples tic-tacs d’horloges.
Cette installation réunit une centaine de mécanismes de pendules synchronisées par un système informatique miniature pour produire une chorégraphie visuelle et sonore.
Les tics et les tacs tournoient autour des spectateurs, puis par moment semblent se synchroniser et se mettre à battre à l’unisson. Le son devient puissant, le silence des secondes semble s’étirer. L’instant d’après les horloges se mettent à jouer des rythmes complexes ou se désynchronisent totalement, comme les gouttes d’eau d’une pluie d’automne. Entre hasard et chaos, les rythmes se génèrent au fil du temps et s’enchaînent à l’infini.
Mais le temps s’écoule inexorablement et malgré les variations de tempo, toutes les horloges continuent d’indiquer l’heure exacte.
A travers une expérience sensorielle immersive, à la fois visuelle et sonore, cette installation interroge sur notre perception du temps qui passe.
Ce projet est organisé avec le soutien de la Région Occitanie, la Direction Régionale (DRAC), la Ville de Saint-Mathieu-de-Tréviers, La résidence d’artistes la Maison d’Emma de Saint-Mathieu-de-Tréviers et le Ministère de la Culture et de la Communication.
Audrey Barthes (franco-américaine) et Michel Amaral (franco-portugais) se consacrent exclusivement à leur pratique artistique lorsque leur collaboration débute par hasard en 2013 dans la « chambre bleue, claire » d’un hôpital.
Leurs recherches artistiques d’abord centrées sur l’image et la représentation se sont rapidement élargies à d’autres médiums. Dès 2014, leurs œuvres (photo, vidéo, installations numériques cinétiques) sont sélectionnées et primées dans de nombreux festivals nationaux et internationaux de photo, d’art vidéo et d’art contemporain.
« Nous traitons de sujets sociaux, économiques ou politiques, parfois philosophiques mais toujours en lien avec le monde dans lequel nous vivons. Que ce soit par la forme, les matières ou les techniques, nous aimons bousculer les idées ! »
amaralbarthes@gmail.com _2017
www.amaralbarthes.com
EXPOSITIONS 2017
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Festival «Circulation(s)» lieu Centquatre à Paris, du 20 janvier au 5 mars
il s'agit du festival avec la plus grande visibilité pour la jeune photographie européenne, 60.000 visiteurs l'année dernière ! -
"Emoi Photographique" à Angoulême ! Jusqu'au 20 avril
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«Traverse vidéo» Toulouse du 16 au 20 mars 20120 èmes Rencontres de Traverse vidéo, Toulouse
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«Boutographies» Rencontres photographiques, Montpellier du 6 au 28 mai
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Chapelle Saint-Anne en février, Arles, «Ecouter le temps»
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Moscou
JANVIER
AVRIL
BENEDICTE
AZAN
L'atelier de la résidence est ouvert tous les dimanches, sauf le week end de Pâques.
Ayant développé depuis de nombreuses années un travail de peinture en relation avec le paysage, j’ai choisi de présenter les toiles les plus récentes, datant de ces deux dernières années.
Depuis 7 ans, je suis installée à proximité de l’étang de l’Or. Ce paysage fait aujourd’ hui partie intégrante de ma vie en devenant l’objet de mes recherches.
Je commence par de longues marches au cours desquelles je photographie certains détails du paysage où se mêlent eau, terre et ciel. De nombreux carnets de dessins me permettent alors, à partir de ce travail d’observation et de réflexion, de synthétiser ces détails pour les travailler dans l’espace et le médium de la peinture.
L’acrylique comme médium me permet par sa rapidité de séchage de jouer avec légèreté et intensité dans le trait; comme un jeu entre le non-dit et le dit, entre l’affirmation et l’interrogation.
La couleur est un moyen d’affirmer, par son économie de choix, l’importance du trait et la nécessité de le déborder.
Mon travail est le résultat d’une évolution et non pas d’une rupture avec mes peintures précédentes de 2013.
Ma pratique actuelle est guidée par un long cheminement, lui-même poussé par cette « nécessité intérieure » dont Kandinsky parlait si bien.
Simplifier, synthétiser, garder la main sur ce qui se passe...
Quelque chose en moi, par la trace, le trait, dit... exprime... le souffle, l’élan vital qui ne veut jamais s’enfermer.
« Le tableau ne se propose pas alors comme un simple objet à regarder mais invite à vivre, à y pénétrer ».
Le trait, loin de cerner les contours définitifs, se fait promesse de métamorphoses, laissant à l’oeuvre l’insistance du devenir.
Le blanc (le vide ?) permet de dépouiller le geste du superflu et d’en accentuer le dynamisme.
Entre le paysage et ses figures, la peinture ici se fait quête du vide : elle y cherche le souffle qui lui permet de le traverser.
PARCOURS





